Au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde, des comités consultatifs d’experts conseillent et orientent les décideurs gouvernementaux dans le choix de nouveaux médicaments, de vaccins à utiliser ou encore d’interventions à mettre en place. Parallèlement, ces experts bénéficient d’un appui de plus en plus important d’entreprises privées pour réaliser leurs recherches ou en diffuser les résultats. Cette situation les met à risque de conflits d’intérêts et peut, éventuellement, miner la confiance de la population envers la prise de décision publique. Cette étude de cas suscite des réflexions pertinentes quant à ce qui constitue une gestion saine et optimale des situations de conflits d’intérêts par les membres experts et les organisations dans lesquelles ils ont un rôle-conseil.